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14 Apr
14Apr

Le samedi 12 avril, une conférence inspirante s’est tenue autour d’un thème central : l’impact des relations familiales sur la santé. Dans une intervention à la fois claire et structurée, Nathalie – intervenante et psychologue – a dressé un panorama des différentes configurations familiales, abordant avec finesse les dynamiques du couple, des enfants, des adolescents, des grands-parents, ainsi que celles des familles recomposées et monoparentales.

Pour ancrer les notions abordées dans une réflexion collective, elle a proposé un exercice de groupe interactif. L’objectif ? Permettre aux participantes d’identifier leur propre situation familiale, en comprendre les mécanismes relationnels et les effets possibles sur leur équilibre psychologique. Ce moment d’échange a été un déclencheur : les langues se sont déliées, les vécus partagés, les émotions exprimées. Dans cet espace bienveillant, la parole s’est libérée, révélant combien les tensions ou déséquilibres familiaux peuvent s’accumuler jusqu’à impacter profondément la santé mentale.

Les échanges qui ont suivi ont confirmé une prise de conscience partagée : face aux relations conflictuelles ou aux charges émotionnelles prolongées, il devient essentiel – et même salvateur – de consulter un professionnel de la santé mentale. En conclusion, tous s’accordaient sur un point : effectuer un "check-up psy", au même titre qu’un bilan de santé physique, devrait devenir un réflexe, un acte de prévention pour maintenir l’équilibre personnel et familial.

Mais alors, quand pensez-vous qu’il faille consulter ? Est-ce à l’apparition des premiers signes d’anxiété ? Lorsqu’un conflit s’installe durablement dans la famille ? Ou simplement pour faire le point, en prévention ? Pour vous-même et dans votre couple tout simplement, à quand remonte la dernière fois où vous vous êtes demandé comment vous alliez vraiment ?

Ces questions prennent encore plus de poids lorsqu’il s’agit d’accompagner nos enfants dans des moments de transition délicats.

Et comment faire pour aider son enfant en cas de séparation, surtout lorsque l’autre parent n’est pas en accord ? La question a vivement résonné dans l’assemblée. Plusieurs pistes ont émergé : favoriser un cadre stable, maintenir un dialogue ouvert avec l’enfant, solliciter un médiateur familial ou un psychologue pour enfants… même si cela nécessite de contourner certaines résistances. L’essentiel est de garder à l’esprit que l’enfant ne doit pas devenir l’otage d’un conflit parental.

Enfin, un rappel fondamental a été souligné : ne jamais juger trop rapidement la dynamique familiale d’autrui. Ce qui peut sembler étrange, voire dérangeant, à travers notre propre prisme – un vouvoiement tardif, un ton sec, un geste brusque – peut simplement être l’expression d’un vécu, d’une accumulation silencieuse de tensions ou de traumatismes. Tant que le danger réel n’est pas avéré, apprenons à observer sans condamner, à écouter sans projeter. Il est essentiel de se souvenir que chacun porte en lui une histoire, souvent invisible, qui façonne sa manière d’être en relation.

Et vous, vous en pensez quoi ? À quel moment avez-vous ressenti le besoin de consulter ? Comment réagissez-vous face à des fonctionnements familiaux différents du vôtre ?

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