Lancer son projet, créer une activité, se lancer en freelance ou fonder une entreprise demande déjà courage, énergie et vision. Mais quand on est maman solo, ce parcours prend une toute autre dimension : c’est un défi à la croisée de la survie, de la vocation et de la résilience. Entreprendre dans ce contexte, c’est vouloir construire sa liberté tout en jonglant avec un quotidien chargé de responsabilités parentales, de contraintes économiques et d’une charge mentale permanente. Un choix audacieux, parfois nécessaire, souvent difficile — mais profondément transformateur.
Être maman solo, c’est déjà porter seule le poids de l’organisation familiale : les levers, les repas, les devoirs, les soins, les imprévus, les émotions des enfants… Sans relais. Quand on ajoute un projet entrepreneurial à cela, le temps devient une denrée rare, la fatigue une compagne constante. Le manque de temps n’est pas le seul obstacle :
Et pourtant, nombreuses sont les mères solos qui se lancent. Parce qu’elles veulent offrir une vie meilleure à leurs enfants, sortir de la précarité, retrouver un sens, reprendre leur place. L’entrepreneuriat devient alors un levier d’émancipation, de réinvention, parfois une nécessité face à un monde du travail trop rigide. Ces femmes développent une agilité impressionnante, une capacité à s’adapter, à rebondir, à innover, souvent sous-estimée. Elles apprennent à faire beaucoup avec peu, à créer dans la contrainte, à transformer l’épuisement en vision.
Pour que les mères solos puissent réellement entreprendre sans s’épuiser, il est essentiel de :
Il est temps de changer de regard : entreprendre en tant que maman solo ne devrait pas être une course d’obstacles. Ce devrait être un parcours possible, valorisé, accompagné. Ces femmes sont des actrices du changement, des bâtisseuses silencieuses de solutions, de modèles économiques différents, plus humains, plus souples, plus ancrés dans le réel.
Être maman solo et entrepreneure, ce n’est pas être "deux fois plus forte", c’est être deux fois plus exposée — mais aussi deux fois plus déterminée.
Elles n’ont pas besoin qu’on les admire. Elles ont besoin qu’on les soutienne, qu’on les entende, qu’on leur ouvre les bonnes portes